
Nous allons aujourd’hui interviewer notre collègue Francisco Cortés, qui a commencé à travailler il y a 40 ans dans l’entrepôt d’ASTRAL Sociedad Anónima de Construcciones Metálicas, connue à l’heure actuelle sous le nom de Fluidra Comercial España. Après avoir exercé ses fonctions dans différents départements, pendant les dernières années, il a dirigé le service technique. À quelques mois de sa retraite, nous avons discuté avec lui pour connaître son expérience et ses plans d’avenir.
Bonjour Francisco. Vos collègues de travail soulignent votre dévouement, votre professionnalisme et votre camaraderie. Quelle a été votre trajectoire ?
Merci pour vos commentaires ! J’ai commencé à l’entrepôt à monter des pièces et à préparer des commandes. Pendant des années j’ai travaillé dans presque tous les départements – contrôle de stocks de l’entrepôt, achats, montages et commercial -, hormis la comptabilité. Avec le temps, j’ai occupé des postes à plus grande responsabilité, tels que la gestion des équipes au département commercial et de logistique. Lors de cette dernière étape, je me suis chargé de la gestion des départements technique et après-vente.
Je suis passé par plusieurs entreprises du groupe (Astral, Plasteral, Maprival, Eumawel, Astralpool et Fluidra España). Je ne pense pas avoir mal fait, mais pas tout à fait bien non plus.
En 40 ans, il y a eu de tout, et d’autant plus dans un groupe comme celui-ci. Une fois, l’un de nos chefs m’a dit « nous sommes comme les vélos, si l’on s’arrête, on tombe ». Alors j’aimerais bien remonter à vélo.
40 ans sont passés depuis votre entrée dans l’entreprise, quels ont été les changements les plus significatifs que vous avez connus ?
Vous ne pouvez pas imaginer ! Au niveau personnel, je me souviens qu’à l’entrepôt, il n’y avait pas de transpalette, ni de diable, nous le faisions tout à la main, et maintenant nous avons TRACE. Par exemple, dans les premiers temps au service commercial, nous devions acheter des cartes de téléphone ou prendre des pièces de monnaie pour pouvoir appeler les bureaux et à l’heure actuelle, nous ne sortons pas de chez nous sans le portable.
Au niveau de l’entreprise, c’est à peu près la même chose. Nous avons commencé en fabriquant des piscines et des manches à balais, et à l’heure actuelle nous sommes devenus une multinationale. L’entreprise est cotée en bourse, et nous avons réussi à surmonter une crise en gérant nos propres ressources. Nous devrions analyser cela en profondeur, et en être fiers.
Qu’est-ce qui vous manquera ?
Je ne sais pas encore. J’aime bien la routine, et le moment venu il faudra que j’en change. J’imagine que le changement le plus radical sera de perdre mon contact quotidien avec mes collègues. Ils vont beaucoup me manquer.
Quels sont vos plans pour l’avenir ?
J’ai du mal à imaginer l’avenir. Avec tous les changements que j’ai vécus, il est plus facile pour moi de m’habituer à ce qui arrive que de vraiment chercher. Ce que je peux assurer, c’est que je ne m’ennuie jamais, et que si à un moment donné j’ai cette sensation, je chercherai des activités à faire. J’ai également prévu d’écrire un livre sur mes expériences.
Que conseilleriez-vous à vos collègues ?
Donner des conseils est compliqué en général, parce que les situations sont très personnelles. Il y a toutefois deux choses que je considère très importantes : rire le plus possible, qui n’est pas la même chose que rire de tout, et apprendre que face à des problèmes, il faut trouver les meilleures solutions.
Portrait personnel
Un endroit où se perdre :
Ma maison
Un livre ou un film :
Un homme d’exception et Good Will Hunting
Vous ne pourriez pas vivre sans :
Ma femme, sans elle je ne serais pas qui je suis
Votre meilleur souvenir chez Fluidra Comercial España :
Je ne pourrais pas choisir un souvenir ponctuel, c’est l’ensemble de toute une vie, et d’avoir participé à un projet réussi comme celui-ci. Avoir eu l’occasion et la fierté de connaître des gens qui ont été une référence dans ma formation en tant que professionnel, et ce qui est beaucoup plus important, en tant que personne.